Voilà qui pourrait être un polar noir dans la grande tradition du genre. Une rencontre inespérée entre Georges Simenon et d’Alphonse Boudard. Simenon grâce à la description on ne peut plus vivante d’un certain Paris interlope post-Première Guerre mondiale. On s’y croirait, langue comprise, et voilà Boudard qui s’invite.
La Tradition de minuit n’est sans doute pas une oeuvre majeure de Pierre (Dumarchey) Mac Orlan, ni un roman d’aventures à l’aune de ce qu’à pu être en son temps L’ancre de miséricorde. Néanmoins, ce court roman noir ne vous laissera tranquille que la dernière page terminée, la dernière ligne ingurgitée, le dernier mot digéré.
Du meurtre horrible et étrange dont il est question, vous grimacerez. À la découverte de l’atroce certes, mais l’étrange vous poursuivra longtemps après l’achèvement de votre lecture…
