Petit exercice de style du médiatique – pas ex-publicitaire pour rien – Frédéric Beigbeder qui s’attache à chroniquer les cinquante livres à lire du Vingtième Siècle. Enfin, le choix d’un panel de six mille lecteurs clients d’une enseigne qui n’a nul besoin, et à laquelle je n’ai aucunement l’envie ni l’intention d’offrir, de réclame. Et l’auteur de constater avec humour et dans une brillante démonstration d’égocentrisme romantique qu’il ne figure pas dans le classement.
Objectif annoncé de ce Dernier inventaire avant liquidation, faire découvrir ou redécouvrir les livres et auteurs élus, et si possible donner envie de se plonger dans leurs oeuvres (en tête de gondole dans les foires de ladite enseigne commerceuse). Résultat mi-figue mi-raisin, notre avatar d’Octave Parango ayant ses goûts et préjugés, son lecteur de même.
Un petit ouvrage agréable qui présente l’avantage d’être composé de chroniques courtes et malicieuses (de là à parler de littérature, me direz-vous… je ne suis pas à même de juger), à déguster partout, comme un bon Tavel bien frais sous les cyprès un soir d’été.