Chroniques politiques et littéraires sans humour mais, avec une dizaine d’années de recul, Ô combien intéressantes. On peut – et parfois on doit – ne pas être en accord avec la pensée libérale (au sens noble du terme : seule la liberté est émancipatrice en tout domaine, malgré ses imperfections, à la condition sine qua non qu’elle s’accompagne de la responsabilité – deux termes dont il ne reste aujourd’hui que le souvenir sonore), mais il faut reconnaître que chaque chronique est solidement argumentée et dûment étayée.
Revel est un penseur (décédé en 2006, son oeuvre reste) qui gagnerait à être relu en ces temps troubles.
