Trois courtes nouvelles autour de la maison. Autour des maisons ; celle d’Onésime ; celle d’Isotope ; celle de Carminative ; et celle… du lecteur. Le livre conte la maison aux enfants. Le chez-soi. Il introduit la notion de frontière, en quoi peut-elle être ou non un problème. En visitant la maison d’Onésime, nous découvrons à quel point notre chez-soi nous est propre, singulier et quelque part, magique ; qu’il peut attirer, fasciner ou faire peur au visiteur. Quant à la maison de Carminative, elle a la bougeotte ! Au grand dam de sa propriétaire ; mais est-ce vraiment un problème ?
Laura Desprein vient nous surprendre avec ces contes domestiques (du latin domus, la maison) superbement illustrés par Stefano Arici. Après trois roman « adultes » (j’ignorais que les romans pussent être adultes, mais la métaphore présente l’avantage de la clarté), voici qu’elle offre à son lecteur et aux enfants un livre doux aux couleurs tantôt vives et chaudes, tantôt acidulées, sans que jamais le froid ne les accaparent.
Une goutte d’espoir et de réconfort dans notre océan de conneries ? À n’en pas douter !