
Deuxième salve de Florac et Saint Céran en vue de l’édification de notre jeunesse perdue… avant une troisième ? Nous l’espérons, tant la lecture de ces chroniques entre culture générale, précis de savoir-vivre et saine ironie nous a enchanté.
D’hommages aux calomniés qui ont fait la France (nos grands-pères, l’armée) en portraits incarnés de figures aussi diverses que Jeanne Duval, maîtresse et muse de Baudelaire, Saint John Perse, Bill Evans, S.A.S. Malko Linge ou Jean Gabin, de voyages à Athènes ou en Asie centrale en cure de jazz, la plume de Florac et l’encre de Saint Céran réinventent le cabinet de curiosité à l’attention des conquérants d’âme et des âmes en quête de sagesse.
Un essai qui, à l’instar de l’infortunée Madame du Barry, « réconcilie tout le monde : le peuple et l’élite, les riches et les pauvres, la ville et la campagne, la gauche et la droite, les puritains et les licencieux, et même la monarchie et la république […] ». En bref, Florac & Saint Céran remettent l’église au centre du village, la France au cœur des Français et la fierté dans celui des Hommes. Et ce, sans verser dans le en même temps. Chapeau !
Philippe Rubempré
Arnaud Florac (textes) Romée de Saint Céran (dessins), Éducation minimum 2, Magnus, 2025, 249 p.



