Henri Schott est malade. Quelques semaines, quelques mois tout au plus. C’est l’occasion pour cet écrivain d’entreprendre un ultime voyage sur les terres de son enfance, aux confins des Vosges, dans une vallée isolée de tout. Entre les souvenirs, les rencontres et le constat des ravages du temps.
En partie suspect d’autobiographie, mais pas que, ce roman offre à Gérard Oberlé de laisser éclater une nostalgie sans regrets ni remords. La vie n’est pas toujours rose, mais elle est trop courte pour s’encombrer avec les remugles du temps… qui s’invitent pourtant… parfois.
Retour à Zornhof est non seulement un livre sur la vie, mais un livre de vie. Nous nous sentons mieux après. Mieux et meilleur, si vous sentez la nuance. Une fois encore, la Littérature transcende et re-situe. Elle est à la fois la bouteille à la mer et la bouée de sauvetage. Et quand le marin répond au nom de Gérard Oberlé, c’est un plaisir à la carrure du personnage qui vous attend. Et pour longtemps. Il est difficile d’oublier une lecture de Gérard Oberlé.
Chronique à retrouver sur le Salon Littéraire.