« Rien, il n’y a plus rien, les mots s’enfuient
Je ne rattrape plus les étoiles dans la nuit
Les pages restent vides sans mon ennui
La lassitude a tué mes envies
Je meurs, je vais m’écraser sur le sol
Et mourir simplement, comme un homme
Il aura été bien inutile, mon vol
Comme une vie noyée dans du rhum
Tout est éphémère c’est la grande loi
Rien n’y résiste, pas même les rois
La plus grande poésie est un souffle
Que l’oiseau transporte quand il souffre. »
Pont de Veyle, Expressions pervers