Osons l’anachronisme : Jaurès met en PLS et les pédagogos à la sauce Meirieu, et les (révi)wokistes de tout poil… on apprécie, et on savoure !
« Je trouve médiocres les hommes qui ne savent pas reconnaître dans le présent la force accumulée des grandeurs du passé et le gage des grandeurs de l’avenir. […] Glorifions le présent, mais avec mesure, avec sobriété, avec modestie ! Ce qu’il faut, c’est ne pas juger toujours, juger tout le temps. Chaque époque doit être jugée en elle-même, dans ses moyens d’action et dans son enchaînement naturel. C’est ainsi que les enfants apprendront à connaître la France, la vraie France, la France qui n’est pas résumée dans une époque et dans un jour […] mais la France qui est tout entière dans la succession de ses jours, de ses nuits, de ses aurores, de ses crépuscules, de ses montées, de ses chutes, et qui, à travers toutes ces ombres mêlées, toutes ces vicissitudes, s’en va vers une pleine clarté qu’elle n’a pas encore atteinte, mais dont le pressentiment est dans sa pensée. » –
Jean Jaurès, cité in Bruno de Cessole, Le sceptre et la plume, Perrin, 2023.