Une trentaine de pages – première et quatrième de couverture comprises – salutaires. En ces temps de médiocrité intellectuelle, politique et culturelle, la parole du sage est bienvenue.
À la course au profit et au tout financier, à la paranoïa sécuritaire, au tout individualisme, au nivellement de la culture, à son relativisme, à sa réduction à une expression populiste et vulgaire, Hessel nous invite à revenir aux fondamentaux du Conseil National de la Résistance.
Face au découragement, à la désespérance et à la résignation, il défend l’indignation, valorise la construction commune d’un avenir meilleur, bref, il chante la Vie. Ni béni oui-oui, ni moraliste, Stéphane Hessel revendique l’Humanisme, et sans flagornerie ni politique de l’autruche face à une mondialisation aussi effrayante que prometteuse, nous avons envie de le suivre…
… et nous essayons.