Saluons ici l’arrivée dans vos kiosques et librairies de La Furia, revue d’actualité satirique créée à l’initiative de Laura Magné, Laurent Obertone, Papacito et Marsault. Ce nouveau « mook » se veut satirique et libre, et revendique son droit à l’impertinence et à l’insolence, n’en déplaise aux « ligues de censeurs et autres procéduriers fragiles » cordialement invités à « aller [se] faire mettre ».
Premier numéro de 160 pages avec, outre les signatures des fondateurs, les plumes d’Élisabeth Lévy, de Julien Rochedy, Peno, Stéphane Édouard et bien d’autres. Articles de fond, articles satiriques, bandes-dessinées (Marsault mouille le maillot et invite des jeunes dessinateurs à exercer leur talent), retour en grâce du roman-photo, savoir-vivre, cuisine… Cette nouvelle publication est un véritable tour de force, financée uniquement par ses abonnés (plus de 20 000 avant même la première parution), bien entendu ignorée par les « grands » médias.
Pas de caporalisme à La Furia, chaque plume est singulière et conserve sa personnalité. Seule la qualité du propos compte (pas de censure, en bref). La prime livraison est consacrée à la démocratie, thème d’actualité en cette année de singeries électoralistes. Et pour l’avoir lue de la première à la dernière ligne, je peux attester de la grande qualité du travail (qu’on soit en accord ou pas avec les positions affichées, cela importe peu. Qui se revendique démocrate et est incapable de penser contre lui-même n’est qu’un pantin sans consistance, un faux-derche en diable, un apprenti dictateur à la noix de coco – merci Archibald -, bref, un ersatz de démocrate, un danger pour la démocratie et la liberté – notamment la liberté d’expression).
Je vous invite donc à découvrir cette nouvelle revue poil à gratter qui se revendique de et rappelle en effet le Hara-Kiri de la grande époque de Choron – en version plus droitarde, reconnaissons-le.
La Furia #1, en kiosque et en librairie, 14,90€.