Journal d'un caféïnomane insomniaque
lundi avril 21st 2025

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Ab hinc… 29

« A mesure qu’on s’avance dans la vie, on s’aperçoit que le courage le plus rare est celui de penser » – Anatole France

Dernier inventaire avant liquidation – Frédéric Beigbeder

Petit exercice de style du médiatique – pas ex-publicitaire pour rien – Frédéric Beigbeder qui s’attache à chroniquer les cinquante livres à lire du Vingtième Siècle. Enfin, le choix d’un panel de six mille lecteurs clients d’une enseigne qui n’a nul besoin, et à laquelle je n’ai aucunement l’envie ni l’intention d’offrir, de réclame. Et l’auteur de constater avec humour et dans une brillante démonstration d’égocentrisme romantique qu’il ne figure pas dans le classement.

Objectif annoncé de ce Dernier inventaire avant liquidation, faire découvrir ou redécouvrir les livres et auteurs élus, et si possible donner envie de se plonger dans leurs oeuvres (en tête de gondole dans les foires de ladite enseigne commerceuse). Résultat mi-figue mi-raisin, notre avatar d’Octave Parango ayant ses goûts et préjugés, son lecteur de même.

Un petit ouvrage agréable qui présente l’avantage d’être composé de chroniques courtes et malicieuses (de là à parler de littérature, me direz-vous… je ne suis pas à même de juger), à déguster partout, comme un bon Tavel bien frais sous les cyprès un soir d’été.

Nos baisers sont des adieux – Nina Bouraoui

Rencontres, relations, liaisons, brèves, longues, ponctuelles, suivies… Au fil du journal Nina Bouraoui se livre sans se départir d’une certaine pudeur et d’une poésie qui rendent le texte finalement d’une sincérité pas si pudique que ça et d’une beauté éprise de l’humanité de chacune de ces rencontres. A chaque livre, l’expérience Bouraoui se renouvelle pour notre plus grand bonheur de lecteur.

Le chemin de l’espérance – Stéphane Hessel & Edgar Morin

Le constat est humain, juste, désolant. Les solutions effrayantes : yakafokon tout le monde y soit beau et gentil et tolérant et vert et pas mûr… Une société trop policée est une société morte, au sein de laquelle objectivement on s’emmerde !

Mais inutile de s’emballer ou de contester : la nature humaine cupide, veule, violente, lâche, égoïste, rend utopique encore pour longtemps toute tentative de rendre l’espérance à l’Humain.

Si vous voulez Vivre, Cultivez votre Liberté. Hors cela, point de salut. Pour le reste, démerdez-vous avec votre conscience, si toutefois vous en êtes doté…

Ab hinc… 28

« Il n’y a que les gens médiocres pour penser à tout » – Honoré de Balzac

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