Lectures avril
- Sous le soleil de Satan – Georges Bernanos
- Omegatown Tome 1 – Marc Obregon
- La Jeune Filles aux camélias – Suheiro Maruo
- Hot Moms ! – Rebecca
- Hessa #1 L’Europe explose – Nevio Zeccara
- Le république des copains et autres chroniques – Olivier Maulin
- Hessa #2 Berlin, ordre de tuer – Nevio Zeccara
- Sommes-nous ce que nous lisons ? – George Orwell
- Le Miracle de Théophile – Jérémie Delsart
- L’Internat féminin et autres contes coquins – Magnus
- L’Horreur d’été – Humphrey Paucard
- Le Voyant d’Étampes – Abel Quentin
Ab hinc… 374
« Je préfère un méchant intelligent et cultivé à un imbécile gentil. » – Arturo Perez-Reverte
La Société industrielle et son avenir – Theodore Kaczynski
Critique radicale de notre société techno-capitaliste et industrielle, à la fois pertinente et très perturbante. Difficile d’approuver l’auteur mais impossible de nier une grande lucidité et une intelligence hors du commun. Un miroir très éclairant et dérangeant sur notre devenir commun.
« 214 […] À long terme, le progressisme est incompatible avec la nature sauvage, la liberté humaine et l’élimination de la technologie moderne. Le progressisme est collectiviste ; il cherche à unifier le monde (la nature et l’espèce humaine). Cela suppose la gestion de la nature et de la vie humaine par une technologie développée, et nécessite donc une infrastructure avancée. […] Par-dessus tout, le progressiste est motivé par le besoin de pouvoir, et recherche le pouvoir sur une base collective, en s’identifiant à un mouvement de masse ou à une organisation. Il est peu probable que le progressiste renonce un jour à la technologie, car celle-ci apporte une source trop précieuse de pouvoir collectif. »
T. K, op. cit. p. 104.
Theodore Kaczynski, La Société industrielle et son avenir, Traduit et présenté par Rémi Tell, Éditions du Verbe Haut, 2023.
Ab hinc… 373
« Je suis professeur d’histoire. Je sais que les civilisations passent. La mienne, on me l’a cassée avant que je ne naisse. On m’a cassé mes jouets avant Noël. Alors je ne joue pas. Je témoigne pour mes jouets cassés. Ma civilisation passe en jugement et je suis témoin à décharge. Cela ne signifie pas que les témoins à charge aient tort : ils accusent, c’est leur fonction ; je défends, c’est la mienne. Le mal qu’ont commis la royauté, la noblesse, les corporations, il y aura toujours assez de redresseurs de torts pour le dénoncer, et cela est peut-être juste. Mais il serait niais de supposer qu’elles n’ont commis que du mal. Je suis là pour témoigner du bien. » – Vladimir Volkoff, Le Professeur d’histoire.
Ab hinc… 372
« Les faits sont têtus. Il est plus facile de s’arranger avec les statistiques. » – Mark Twain