Journal d'un caféïnomane insomniaque
jeudi avril 25th 2024

Insider

Archives

Introït

On n’écrit pas parce qu’on a quelque chose à dire mais parce qu’on a envie de dire quelque chose.

E.M. Cioran, Ébauches de vertige, 1979.

 

La Société industrielle et son avenir – Theodore Kaczynski

Critique radicale de notre société techno-capitaliste et industrielle, à la fois pertinente et très perturbante. Difficile d’approuver l’auteur mais impossible de nier une grande lucidité et une intelligence hors du commun. Un miroir très éclairant et dérangeant sur notre devenir commun.

« 214 […] À long terme, le progressisme est incompatible avec la nature sauvage, la liberté humaine et l’élimination de la technologie moderne. Le progressisme est collectiviste ; il cherche à unifier le monde (la nature et l’espèce humaine). Cela suppose la gestion de la nature et de la vie humaine par une technologie développée, et nécessite donc une infrastructure avancée. […] Par-dessus tout, le progressiste est motivé par le besoin de pouvoir, et recherche le pouvoir sur une base collective, en s’identifiant à un mouvement de masse ou à une organisation. Il est peu probable que le progressiste renonce un jour à la technologie, car celle-ci apporte une source trop précieuse de pouvoir collectif. »

T. K, op. cit. p. 104.

Theodore Kaczynski, La Société industrielle et son avenir, Traduit et présenté par Rémi Tell, Éditions du Verbe Haut, 2023.

Ab hinc… 373

VOLKOFF, VLADIMIR 1979 © ERLING MANDELMANN

« Je suis professeur d’histoire. Je sais que les civilisations passent. La mienne, on me l’a cassée avant que je ne naisse. On m’a cassé mes jouets avant Noël. Alors je ne joue pas. Je témoigne pour mes jouets cassés. Ma civilisation passe en jugement et je suis témoin à décharge. Cela ne signifie pas que les témoins à charge aient tort : ils accusent, c’est leur fonction ; je défends, c’est la mienne. Le mal qu’ont commis la royauté, la noblesse, les corporations, il y aura toujours assez de redresseurs de torts pour le dénoncer, et cela est peut-être juste. Mais il serait niais de supposer qu’elles n’ont commis que du mal. Je suis là pour témoigner du bien. » – Vladimir Volkoff, Le Professeur d’histoire.

Ab hinc… 372

« Les faits sont têtus. Il est plus facile de s’arranger avec les statistiques. » – Mark Twain

Lectures mars

  1. Stéphane Clément, chroniques d’un voyageur #1 Le Guépier – Ceppi
  2. Ceux qui vont par les étranges terres les étranges aventures quérant – Claude Favre
  3. Emmanuelle – Emmanuelle Arsan
  4. Stéphane Clément, chroniques d’un voyageur #2 À l’est de Karakulac – Ceppi
  5. Stéphane Clément, chroniques d’un voyageur #3 Le repère de Kostlov – Ceppi
  6. Stéphane Clément, chroniques d’un voyageur #7 Captifs du chaos – Ceppi
  7. Croco & co – Ceppi & Very
  8. Le Chevalier aux épines III Le débat des dames – Jean-Philippe Jaworski
  9. Brève histoire des Fesses – Jean-Luc Hennig
  10. Astérix et la rentrée gauloise – Goscinny & Uderzo
  11. Pink Floyd – Nick Mason
  12. Le Menhir d’Or – Goscinny & Uderzo

La France n’est plus la France – Stella Kamnga

Dialogue non coupable entre la chroniqueuse camerounaise des Grandes Gueules de RMC et le journaliste lorrain François-Xavier Consoli, garanti sans langue de bois… Une position singulière, voire téméraire parfois ; un regard extérieur sur la France intéressant.

« Mon regard est un regard d’ailleurs, un regard extérieur. C’est un fait. Tout comme un pèlerin, je suis aujourd’hui sur une terre qui n’est pas la mienne, mais dont les beautés, les grandeurs, m’ont forcément poussée à l’aimer. Et c’est avec ce regard réaliste et sans langue de bois, que je constate que la France n’est plus la France. Alors, à ceux qui voudraient la changer, la porte est ouverte ! Car la France n’a pas à baisser le regard ! »

Stella Kamnga, op. cit., p. 5.

Stella Kamnga, La France n’est plus la France. Dialogue non coupable, Entretien mené par François-Xavier Consoli, Les Éditions du Verbe Haut, 2021.

 Page 1 of 179  1  2  3  4  5 » ...  Last »